Un morne après-midi

En ce morne après-midi, je me réveillais doucement d’une courte sieste et je pensais à toi, comme souvent.
Alors que mes pensées filaient, une en particulier resta en premier plan.
Un souvenir, tes mots : « c’est… appétissant ».
Je souris.
Puis je reconnus ce titillement.
Ma vieille amie perdue me rendait visite.
Ne voulant pas l’ignorer, c’est impoli d’ignorer ses amies, je glissai une main à sa rencontre.
Et je trouvai, niché dans son écrin velu, la pointe de mon clitoris.
Je l’ai alors caressé, doucement.
Il durcit sous mon doigt.
Puis mon doigt se faufila à l’entrée de mon con.
Il y recueillit l’élixir sacré qui en sourdait déjà.
Il revint sur ses pas, caressa encore mon bouton magique.
Doucement.
Le plaisir montait, mais il m’en fallait plus.
L’autre main rejoint alors sa comparse, l’une caressant, l’autre pénétrant.
Le plaisir montait encore, mais il m’en fallait plus.
Un doigt, un petit doigt glissa dans mon cul.
Là.
Parfait.
Un doigt sur le clito, un dans le con et un dans le cul.
Mes doigts entamèrent alors une partition mainte fois répétée.
Et le plaisir montait toujours alors que je t’imaginais lisant ces mots.
Ces mots que j’allais t’écrire dansaient devant mes yeux,
Mes doigts dansaient dans d’autres lieux.
Je t’imaginais me lisant et glissant une main sur ton membre érigé.
Je t’imaginais me lisant et jouissant grâce à mes mots.
Mes mots virevoltaient.
Mes reins se cambraient
Mes doigts jouaient, virtuoses
Je jouis.
Oh, je jouis à en crier ton nom.
Glorieux après-midi !

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