Frustration

La bouillabaisse ou l’allégorie de la frustration

Je ne m’y connais pas bien en matière de bouillabaisse, il semble que l’origine du mot vient du fait qu’il convient de baisser le feu quand ça bout. L’idée étant d’avoir un frémissement continu jusqu’à la cuisson parfaite.

Je ne m’y connais pas bien en matière de bouillabaisse, pourtant, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec cette douce torture que #lui m’inflige, parfois, souvent, tout le temps : la frustration.

Je tempête, je peste, pourtant…

Est-ce à dire que j’aime ce jeu où la bouillabaisse, c’est moi ? Il fait chauffer un peu et m’amène au bord, juste au bord avant de couper le feu. Plus le temps passe et plus sa connaissance de mon corps lui permet de m’amener si près du bord, tellement près, trop près. Je le maudis alors ! Je peste ! Je tempête ! Je pense bien lui avoir dit un jour que je le détestais. C’était cette fois mémorable où tout un we durant, il avait entretenu mon frémissement, tantôt avec ses doigts, tantôt avec sa queue ou bien sa bouche.

Je me revois, penchée en avant sur la table, jambes écartées, ses doigts en moi, puis sa queue, brièvement…

Mais, je m’égare dans mes souvenirs…

Revenons à la bouillabaisse, je n’aime pas la préparation, mais j’aime bien la dégustation, l’explosion de saveurs, la profondeur des arômes, l’umami…il en est de même pour la frustration.

3 réflexions sur “Frustration

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