Et mes mots coulent encore en larmes épaisses et grasses.
Ils maculent la page, se répandent de mon cœur.
Si l’amer est un goût qui s’apprend, s’apprécie,
Alors tu aimeras ce qui s’épanche de moi.
La bile, l’espoir déçu d’un amour éperdu.
Ce rendez-vous manqué à la fin de l’été.
Mes mots coulent ce soir et je me noie dedans.
Pour ne pas voir tes yeux, pour ne pas voir tes lèvres,
Ne pas sentir ton corps blotti contre le mien.
Oui, mes mots coulent encore et mon cœur avec eux.