J’ai envie de vous raconter des indécences
Envie de vous écrire de ces choses insensées
Des mots d’amour qui n’en sont pas, du désir franc
Envie de vous écrire ce soir, encore une fois.
Mais que pourrais-je bien dire et sur quoi discourir ?
Vous parlez de mes seins qui attendent doux et lourds
Que votre bouche avide les prenne, les suce, les gobe ?
Ou parler de mon ventre qui espère vos caresses ?
Ou mieux conter mes cuisses qui ne rêvent que d’une chose
Enserrer votre tête quand vous vous régalez
Quand votre langue agile me lèche et me caresse
Cet endroit si fragile qu’on appelle les fesses.
J’ai trouvé, je le crois, mon sujet pour ce soir
Dans la pénombre complice, vous voilà derrière moi
Vos deux mains sur mes seins, votre langue dans mon cul
Une main glisse, descend, se pose sur mon clito
L’autre reste sur le sein, en pince le téton
Je mords dans l’oreiller, murmures incohérents.
Ah mon très cher Ami, savez-vous seulement,
Votre langue si adroite à m’échauffer le sang
Comme vos doigts frétillants, appelle mon plaisir
Mon doux, mon tendre Ami, n’arrêtez surtout pas
Oui, bouffez-moi le cul, oh oui caressez-moi
Je viens, mon cher Ami, je viens, c’est tellement bon !
Ah mon très cher Ami, mon cher, si cher Ami
Par vos mains, votre bouche, une fois de plus, j’ai joui.