Bonne continuation

J’ai appris ces dernières années que toute relation porte en elle les graines de sa fin. Nos graines de fin ont germé, nous les avons laissées pousser, elles ont fleuri et elles se sont épanouies jusqu’à ces mots : « bonne continuation ».

Deux simples mots qui portent en eux une saveur douce-amère.

Nous ne nous détestons pas, nous sommes simplement arrivés à l’endroit où nos routes se séparent.

Alors que je reprends ma route seule, je revois ce dernier échange.

« Bonne continuation ».

« Te voilà congédiée, ma pauvre Tina ». Congédiée pour avoir exprimé un mal être, pour n’avoir pas répondu à une attente.

Soit.

Si ces mots sont arrivés, si ces graines ont germé, ont poussé, ont fleuri, c’est qu’il était temps.

Je continue donc ma route, en gardant les bons souvenirs.

Peut-être que nous nous croiserons à nouveau, mais je n’y crois pas vraiment, car à lui, comme à d’autres avant lui, j’appliquerai ma routine, celle qui me protège de moi-même, qui coupe l’herbe sous les pieds de la nostalgie. Elle est simple cette routine : je supprime, le contact de mon téléphone, les historiques de conversations, je coupe les liens sur les réseaux. Cela pourrait paraitre dur à certains, mais il s’agit là de protéger l’hypersensible en moi.

Ce que je viens d’écrire, je l’ai écrit pour moi et si je le publie c’est parce qu’encore une fois, cela me fait du bien. Je n’attends pas de messages de sympathie, des amitiés s’arrêtent, cela fait partie de la vie et je l’accepte.

Une réflexion sur “Bonne continuation

  1. Bonjour TINA,
    Quoi dire qui ne mette en exergue le regret qui est le mien de t’avoir perdue, un jour tout bête ou tu te confiais à moi et que je n’avais pas l’esprit assez grand pour comprendre ce qu’est l’amour, je suis comme tous ceux qui croient savoir et en fait ignorent tellement tout…
    J’ai aimé me perdre le temps, badiner avec tes mots, profitant de ton absence pour presque fondre en larmes devant autant d’impudique liberté de ton, comprenant par là même que nous sommes des prisonniers en liberté qui n’oseront jamais s’échapper de peur de l’authentique…
    Peut-être n’aurais je pas dû laisser des traces de mon passage mais en tombant sur un commentaire que j’ai laissé il y a un moment déjà je me suis pris à penser que tu aurais plaisir à me savoir attaché à la Tina d’un Twitter que j’ai abandonné… Tu es d’une démesure qui oblige à t’aimer
    Mustapha

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *